Publié le 14 mars 2025

À Landivisiau, les lycéens ont découvert l’histoire des exilés espagnols en Bretagne avec l’association Mere 29

Une assistance nombreuse pour cette rencontre organisée par les professeurs d’espagnol du lycée du Léon, à Landivisiau.

Ce mardi 11 mars 2025, le lycée du Léon, à Landivisiau, accueillait Jean Sala Pala, vice-président de l’association Mere 29, Mémoire de l’Exil Républicain Espagnol dans le Finistère, devant 150 jeunes en classe de Terminale. Cette structure est née pour répondre à un manque. « Nos pères, Républicains espagnols, ne nous parlaient jamais de leur exil. Pas plus que de la construction de la base sous-marine de Brest et de leur statut de travailleur forcé. Et pourtant, à 3 000 hommes, ils n’ont mis que 500 jours à la construire, à coups de sacs de ciment de 50 kg. Grandir sans cette mémoire a été difficile », a expliqué le conférencier.

« Ce genre de temps fort est essentiel »

Au-delà, de cet hommage, l’association Mere 29 veut participer à faire connaître et reconnaître le courage de ces hommes. D’où sa venue dans l’établissement. Pour Eric Salaün, proviseur du lycée, et les professeurs, c’est très clair : « Ce genre de temps fort, où les élèves se connectent directement avec un récit, est essentiel. La mémoire patrimoniale est un vrai sujet d’étude qui donne lieu à un travail régulier et engagé. Nous poursuivrons ».

© Le Télégramme 12/03/2025