Publié le 6 mars 2025
À Landivisiau, ces lycéens en option musique ont accueilli la compositrice Laurence White
Ce mardi 4 mars, dans le cadre du festival Superphoniques, les lycéens du Léon, scolarisés en option musique, ont accueilli Laurence White. La compositrice a abordé avec eux les contours de la musique électroacoustique.

Dans l’amphithéâtre du lycée du Léon, les élèves de seconde, première et terminale scolarisés en option musique, ont accueilli Superphoniques, mardi 4 mars. Depuis 26 ans, le festival sillonne les collèges et lycées de France, avec pour objectif de les initier à la musique contemporaine. Cette mission portée par la Maison de la musique contemporaine, vise à faire découvrir des compositeurs et compositrices, à engager une réflexion sur l’art et la création et à favoriser des rencontres avec les professionnels du domaine. Comme avec la compositrice Laurence White venue échanger avec les lycéens, ce mardi matin.
« L’équivalent du cinéma d’art et essai pour la musique »
« La musique électroacoustique est née en France en 1948, explique la compositrice. Des chercheurs comme Pierre Schaeffer, père de cette musique concrète l’ont initiée en s’appuyant sur les nouvelles technologies. C’est un peu l’équivalent du cinéma d’art et essai pour la musique. C’est une base d’inspiration pour beaucoup de musiciens. Les Beattles s’en sont beaucoup servis. On n’est pas dans l’industrie musicale, on défriche, on cherche à communiquer autrement que par le langage. Nos outils sont nos ordinateurs, des logiciels avec lesquels on va créer des partitions graphiques. On procède à une sorte de customisation de la musique. »
La compositrice, qui écrit et interprète ses œuvres utilise également un karlax, un synthétiseur aux allures de clarinette. Une sorte d’interface numérique qui possède les fonctions d’une table de mixage. Si le projet est ambitieux pour les élèves, leur curiosité a été piquée avec cette rencontre.
© Le Télégramme 06/03/2025