Publié le 20 décembre 2024
« Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles » : à Landivisiau, ces lycéens décrochent leur Brevet d’initiation aéronautique
Des élèves du lycée du Léon, à Landivisiau, ont passé leur Brevet d’initiation aéronautique. Une initiative menée en partenariat avec l’armée depuis plusieurs années.
Dix-sept élèves de la seconde à la terminale du lycée du Léon, à Landivisiau, dont cinq filles, se sont vus remettre ce lundi 16 décembre 2024 leur Brevet d’initiation aéronautique (BIA) par les aviateurs Jean-Paul Breyne, lieutenant de vaisseau, et Arnaud Malezieux et Sébastien Cardinal, adjudants-chefs. « Cette démarche s’inscrit dans une volonté de renforcer des liens entre la population et l’armée, ouvrant la porte à la connaissance et à des orientations professionnelles possibles », précise Éric Salaün, proviseur de l’établissement. « C’est une initiative que nous menons depuis cinq ans et depuis trois ans en collaboration avec le Centre d’information et de recrutement des forces armées (Cirfa) », précise-t-il.
Près de 12 000 aéronefs chaque jour dans le ciel français
Arnaud Malezieux a évoqué en quelques chiffres le rôle de l’armée dans la surveillance du ciel. « Environ 10 000 à 12 000 aéronefs survolent la France au quotidien et 200 à 300 d’entre eux nous amènent à intervenir chaque année, soit à distance, soit avec les chasseurs, illustre l’adjudant-chef. Nous participons activement à la sécurisation de l’espace aérien depuis le radar de Loperhet et les besoins vont croissant. »
« Prendre de la hauteur »
Et pour les diplômés du jour qui pourront, au-delà de cette formation théorique, accéder à la formation pratique et à des bourses délivrées sous forme d’heures de vols, nul romantisme. Ni Saint-Exupéry, ni Lindbergh ne sont à la source de leur engagement, c’est plutôt une volonté d’élargir leurs horizons professionnels et de se préparer éventuellement à un métier qui permet « de prendre de la hauteur ». Et comme dit l’adjudant-chef Arnaud Malézieux : « Il faut avoir les pieds sur terre pour envisager ces métiers mais aussi s’autoriser à avoir la tête dans les étoiles ».